Les rues du village en 1900

jeudi 11 février 2010
par jeanpaul
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Photos de JP Gury Cartes postales « JPGury » JPEG - 194.8 ko

  Je commence par la Rue Haute, arrivant de They /Mt.

JPEG - 281.3 ko 1° maison à gauche, famille Arthur Dumoulin qui a quitté le pays en l’année 1911 pour aller habiter Verdun (Meuse). C’est Léon Vergnat qui a acheté la maison pour dépendances de ferme.

2° maison Mirguet également corps de ferme à Mrs Vergnat frères.

3° maison, Roussel Joseph, berger communal, décédé de la grippe Espagnole en novembre 1918 ; ses enfants mariés à Remoncourt Marie, Eugène et Camille, tous décédés.

4° maison Marie Lotte, dentellière, toutes ces maisons achetées par Vergnat frères pour agrandir leur ferme.

5° maison , Blanchard Marie Veuve Julien Blanchard, bourrelier, marié en 1912 puis veuf pendant la 1° guerre mondiale avec une petite fille Marie Louise décédée à 20 mois alors qu’il était mobilisé, en 1919, il se remarie à Cécile Rapin en juillet 1920, ils ont 3 enfants Gilberte 1922, Alice 1925, Max 1928.

6° maison, Emile et Marguerite Génot achètent la maison Gilbert Louviot décédé lui en 1910, elle en 1912 . Cette maison fut transformé en 1912 en logement et ferme. Emile Génot est décédé en 1952, Marguerite à 88 ans en 1969. Ils n’ont qu’un fils Pierre né en janvier 1909 qui se marie en 1930 à Simone Barjonnet de They/ Mft ; ils ont 4 filles : Monique 1931, Anne Marie 1932, Claude 1938, Colette 1940.

7° Maison Famille Edmond Jacques et son frère Théophile Jacques décédé en 1916. Ma grand mère Jacques née Charlotte Millot à Essey les Nancy est décédée le 4 aout 1883 à 72 ans Edmond mon père, marié à Vicherey (Vosges) en avril 1886, décédé en 1917. Nous sommes 5 enfants : Berthe 7 avril 1889.Georges 1890, Charles 1894 , Aline 1898 et moi-meme, Marie née en 1900. Nous avons eu le malheur de perdre nos 2 frères à la guerre 14/18.

Georges tué à l’ennemi au combat de Vitrimont (Lorraine) 26 aout 1914, 79° d’Infanterie. Charles faisait partie du corps expéditionnaire d’Orient, décédé à Moudres le 8 juillet 1915 à 21 ans, immergé aux Dardanelles. Berthe a retrouvé sur le champ de bataille de Frescati le corps de notre frère Georges qu’elle a fait inhumer au cimetière de Euville près de Lunéville le 10 juillet 1915. Notre mère Marie Lucie Vuillemin est décédée le 12 février 1942 âgée de 80 ans. Berthe est décédée le 6 février 1959 à l’hospice de Laneuveville sous Châtenois. Le 19 novembre 1919 elle avait été avec Achille Munier et Louis Consigny rechercher Georges, exhumé du cimetière de Deuxville et ré-inhumé au cimetière de Domjulien avec autorisation du Cdt de place de Deuxville et de Paul Dupont , maire de Domjulien, messe célébrées par Mr l’abbé Plumet, curé de Domjulien, le 16 novembre 1919. Moi, Marie, mariée à Henri Canel né à Vroncourt (Meurthe et Moselle) le 9 décembre 1920. Nous avons 3 enfants, Jacques né le 24 février 1924,marié à Bourges en 1950 avec Simone Beaudon, 2 enfants Marie Hélène née en 1958 et François né en 1960. Jacqueline née le 30 avril 1926, marié en 1954 à Jacques Ferrière à Laigneville (Oise), une fille Maryse née en 1955, Christiane mariée à Marcel Martin en 1956

7° maison Marie François, couturière, habitait avec sa mère, décédée en mars 1910 ; elle est décédée le 29 janvier 1944.

Note : le numero 7 est mentionné 2 fois !?

8° maison Micheland Bassot qui avait 2 fils tous 2 mort au champ d’honneur, l’aîné Gustave à Morhange le 20 août 1914, marié depuis 1913 à Alice Simonin de Monthureux le Sec qui eut en novembre 1914 deux jumeaux, tous deux décédés un à huit jours et l’autre à un mois ; elle resta avec ses beaux parents Constant et Julia jusqu’à fin 1919 ; elle quitta Domjulien pour se remarier à Mr Cousot de Derbamont. Louis, célibataire, classe 1910 fut tué à Neuville St Wast en mai 1915. Constant est décédé en 1947 et Julia en 1952. C’est Monique Génot, mariée à René Drouhin, qui habitaient la maison en 1953. Ils ont deux enfants, Liliane né en 1954 et Joél en 1956. Henri Canel a acheté la maison en 1934 à Constant et Julia, puis la revendait à monsieur Piga en 1966.

9° maison famille Noirtin – Victor Noirtin était marié à Clémence Liébaux, avait 2 filles, Clémence et Thérèse. L’une mariée à Louis Louviot en 1909 , l’autre à Paul Duménil de Parey sous Mft, 1913, maçon. Cette maison fut vendu à Henri Villemin marié à Berthe Laviron ; ils avaient 7 enfants, Emile, André tué à Verdun 1916, Paul, Jean, Claire, Blanche, Henri qui avait habité le Pâquis ; la maison a été incendiée accidentellement en octobre 1917. Ils sont venus se reloger dans la maison Noirtin qu’ils avaient acheté aux héritiers. Dans le recoin « maison la bique » habitait Vital Gilbert décédé en 1906. La maison fut vendue aux frères Vergnat pour faire une bergerie, elle était mitoyenne, donc moitié grange écurie, moitié greniers appartenait à Joseph Perrin.

10° maison appartenait aux parents de Louis Gilbert, fils de Marie Anne Laulée que mes parents lui avait achetée et reconstruite en corps de ferme en 1906, écurie, bergerie, hangar derrière avec cour. Mes sœurs et Aline l’ont revendus à Pierre Génot. Elle leur avait été donné en partage de famille Jacques X 1917. Ma grand mère maternelle était venue habiter cette maison après le décès de mon grand père vétérinaire à Vicherey, décédé 1906. Ma grand mère Louise Guidon, fille de Marguerite de St Sulpice est décédée en mars 1915.

Maison Munier Charles ou est né Emile Munier, Gabrielle Munier femme Dupont, Marie Munier femme Mensuy et Paul Munier engagé au chasseur d’Afrique . Les parents décédés, cette maison fut vendue à Eugène Liébaux père marié à Aline Kiblaire de Totainville ; il y avait 3 enfants : Eugène, Marie et Julien. C’est là qu’est décédé Julien Liébaux le 16 Avril 1968 et où a habité sa veuve Marie Poulet de Ménil en Xaintois.


Commentaires

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mardi 30 décembre 2014 à 15h27, par  Sergio78

Bonjour, Venant régulièrement en villégiature à Girovillers sous Montfort, j’ai eu grand plaisir de lire l’histoire de Domjulien et de Girovillers… Bravo pour ce travail de mémoire… Cordialement.

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samedi 12 mai 2012 à 21h38, par   Jean D’HOCAU

Bonjour . Votre évocation a le mérite de bien expliquer le vécu des familles de Donjulien . Puis-je ajouter que le papa de Camille, le boulanger, rendait visite à ses cinq enfants et chantait dans les repas festifs . Il ne se déplaçait que « pédibus com jambi » traduisez, " marchant, avec son baluchon, il allait à Lignéville, Escvles, et au-delà. Un prêtre, l’ Abbé THOMAS ayant desservi They, Parey , et Donjulien est allé à Harsault en 1934 . Je ne parviens pas à effacer le trait rouge . Jean PUILLON a été commis boiulanger à Harsault, là où Mr Bastien est allé bien avant , en apprentissage . . Je vous dis mon plaisir d’avoir découvert votre exposé, bien illustré . Merci .

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